A Cœur Ouvert
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J'ai le souvenir du temps, où le poids de mon corps à lui seul était une souffrance, où les souvenirs de l'enfance ont créé des cicatrices. Je vous rassure, ce n'est point un exercice.
J'ai le souvenir de nos rires autour d'une table, pas besoin de venir d'une étable pour comprendre que Judas a soupé avec nous. Il suivait chacun de mes chemins pour connaître mon parcours.
J'ai le souvenir de nos rencontres, le temps qu'on prenait à se raconter nos envies et besoins, cherchant l'amitié de l'un et de l'autre à chaque recoin.
J'ai le souvenir de ton absence, où les premiers jours n'ont eu aucun sens pour mon esprit, nos projets, nos ambitions, notre détermination, tout a pris fin par une action.
J'ai le souvenir de ton regard au premier je t'aime, les larmes que tu as versées au final pour me dire que tu l'aimes ; la trahison d'un cœur à cœur est plus dure que celle d'un frère ;
J'ai le souvenir de nos soirées où l'argent n'était qu'un passe-temps, les beuveries enivraient nos vies ; une échappatoire nous disions pourtant nous avons connu que la division ce n'était qu'une diversion;
J'ai le souvenir de cette femme, celle qui a fait chavirer mon cœur, alors me voici à cœur ouvert :
je ne saurais te dire par où commencer, mais je refuse que cela dure plus longtemps. Chacun de nous a avancé pour oublier le passé, croyant que les souvenirs sont effacés ;
mais la réalité est que nos vies se sont embrasées, entremêlées au final pour se rejeter, nous avons avancé aveuglés ;
je dépose des mots où bien des maux ont pris naissance, j'instaure une confiance où la méfiance a perduré bien plus qu'un été ;
je pourrais verser mes pensées sur ces lignes, n'ayant aucun mérite. Ce n'est pas une prose mais juste une pause ;
À nouveau réunis d'un même cœur, ne faisons pas les mêmes erreurs.
#Godson
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à cœur ouvert :
La conversion, il était pour moi une question d'une famille unie ; où l'on trouve appui et réconfort afin de construire un abri. Une transmission de sagesse, pour éloigner la paresse chassant toute détresse ; alors je me suis dirigé vers le chemin convaincu de mes opinons, cherchant un déploiement de ma foi pour combattre chacune de ces agressions, alors remplie de son esprit tout mon corps enivre par son amour je fus remplie d’émotion ; alors j'ouvre mon cœur à toi :
mes premiers pas ne furent pas dans la joie, encore moins dans la foi ; des épreuves imposées par un esprit autre que celui du Christ, utilisant les êtres qui me sont les plus chers afin de m'éloigner de la croix ;
Désireuse de ma chute, je suis devenue la cible ; me croyant invincible, je fus déçue de la vie que je croyais emprunter.
Alors me voici loin de tout, une journée, puis une semaine et voilà des mois. Alors à cet instant j'ai compris que seule la foi pouvait me ramener à toi ; mes yeux ont trouvé la lumière après avoir traversé les ténèbres. Un changement venait d'être opéré dans ma vie, marqué par le Saint-Esprit ;
Une alliance prit naissance, où plus rien n'avait de sens.
Une transition, le passage de l'incompréhension à la connaissance est un rythme où les larmes de mon corps où su trouver les cris de mon âme, mon cœur n'a jamais connu une telle trahison, où la confiance était pour moi une base, elle est devenue une méfiance et une paranoïa, comment croire que ceux qui t'ont soutenue étaient le commanditaire de ma solitude.
Une nouvelle soif de savoir et de connaissance demeura en moi, alors je fus choix de porter ma croix.
#Godson
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à cœur ouvert :
le chemin de la croix ,
il n'y a pas de mode d’emploi, mais un guide pour nous montrer les grâces, les bénédictions tout comme les malédictions, à travers nos vies et nos actions.
plus d’une fois, j’ai le souvenir de lui avoir demandé pourquoi moi, plus d’une fois, j'ai le souvenir de lui avoir demandé où est la croix, le doute m'a hôté la foi alors j'ai perdu du poids, les addictions s'accroissent tout comme une opération, ce ne sont que des additions.
alors j’ai laissé le diable souper à ma table, l’entrée n’était pas suffisante, il a demandé le dessert, mes pensées n’ont plus eu de direction, j’ai eu l’impression d’avoir mis un pied en enfer.
ayant acquis avec les années argent, succès, notoriété, croyant être le roi du monde, la chute fut plus grande que la montée, me voilà passant des nuits à être hanté.
une voix chuchote à mes oreilles, me conseillant de perdre le réveil, que la fin serait l'idéal. c’est ainsi que le grand combat commença ;
une lute entre mon esprit et mon corps pour me sauver la vie, toute une nuit à chercher la victoire dans la vallée de la mort.
mais quand mes espoirs ont pris fin, plus aucun sentiment de vouloir, mais envahi par du dédain ;
l’humilité était une étape que mon cœur fuyait, repoussant les responsabilités, en devenant instable. l'incrédulité régna sur chacun de mes choix, nous revenons toujours sur cette question: où est la croix ?
alors Dieu saisit ma vie, tout comme un orfèvre, mon cœur connu l'épreuve du feu, façonnant chaque partie de mon être, remodelant chaque recoin au millimètre tel un maître.
#Godson
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à cœur ouvert :
La connaissance,
Au commencement, elle donna naissance, elle permit aux autres de transmettre les ordonnances de notre père afin d'impacter notre conscience ; elle agit comme une graine en terre, plus notre soif devient abondante, elle se déploie afin que ses racines trouvent une source, afin de satisfaire âme, esprit et chair.
Les modifications de notre vie se réalisent à cet instant, cette prise de conscience affecte notre champ de vision pas que pour un temps, mais elle perdure dans une vie au-delà de la mort, car une fois que nous arrivons à la fin de notre parcours où le corps n'a plus sa place, elle engendre un jugement apocalyptique afin de savoir où nous démurerons éternellement.
À la venue de ces informations, mes sens, mon optique, mon raisonnement, mon intellect ont compris qu'il était temps, alors me voilà à cœur ouvert :
La naïveté est une chose qui a permis mon ignorance, je n'aurais pas pu imaginer avoir autant de carence, mais lors de cette première danse entre mon esprit et mon corps, j'ai su.
Oui, cela donne une autre possibilité, un chemin a été créé mais plus d'une fois j'ai été déçu ;
Avoir la vérité en sa possession, relève la tête et accorde le respect des persécuteurs, le gibier devenant chasseur.
Alors ce n'est que le commencement de la quête, les questions se percutent, combien de fois j'ai endossé ce qui n'était pas le mien ? Combien de fois m'a-t-il sali les mains ? Comment agir de la sorte sans aucune crainte ?
Une douce note est jouée, une mélodie avouée, une symphonie dévoilée afin que le chant soit acquitté ;
La vengeance n'est pas mon plat principal, froid au chaud, j'ai laissé Dieu intervenir, j'ai vu de quoi il était capable pour les punir.
Alors j'ai fait choix de croire, croire qu'une vie meilleure était accessible, même si elle était encore invisible,
mais j'en ai fait ma cible.
#Godson
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à cœur ouvert :
Ma cible,
Lors de mon avancement, j’ai longtemps cru avoir un problème de stabilité, alors j’ai cherché mes appuis, voulant démontrer que je pouvais construire un abri. Mais le fossoyeur, celle qui se déguise en mouton afin de séduire notre nature, me ravit chacun de mes biens ; satisfaire sa soif de jalousie, aigrie par un manque de réussite, alors elle ne vit que pour détruire.
J’ai subi les effets de mes propres croyances. Un manque d’espérance avait fructifié dans chacun de mes projets. Une histoire se fractionnait dans mon esprit. Elle me fut souvent contée dans ma jeunesse, mais jamais je n'aurais traversé une partie de la vie de JOB.
Alors, plus d’une fois, mon esprit essaya de me faire saisir l’incompréhensible. Alors, j’ai reçu de mes parents spirituels un programme : jeûne, prière, méditation. Les bénédictions n’ont pas tardé à prendre place dans ma vie, mais une nouvelle soif venait d’apparaitre : le besoin que d’autres le sachent.
qu’il y a un espoir au bout du tunnel, qu’il y a une grâce à chaque prière, que Dieu intervient au moment le plus opportun ; Qu’il sache que dans le combat, il y a une défense et une attaque ;
J’ai longtemps perduré dans la position de défense, apprendre, observer, comprendre, méditer ; Me voilà avec la capacité de me positionner à l’offensif ; Je ne pense pas à l’échec, seule la réussite est ma cible, car à chaque chute, il y a une leçon pour affermir ses pas ;
Alors je me charge de cette mission avec une détermination, préparant chacune de mes actions. En aucun cas, il y aura une permission avant la fin de la transaction.
Dieu change les situations afin qu’ils sachent qu’ils ne sont rien face à sa puissance.
#Godson
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À cœur ouvert :
la puissance de Dieu,
Pour certaines personnes, ces paroles ne sont que folie, ignominie, comme disent certains, "une dinguerie". Mais la parole de notre créateur nous laisse sans voix. Après avoir parcouru certaines pages, mes interrogations ne font que surgir.
J’ai voulu comprendre, connaitre cette puissance qui se manifestait jadis pour ces hommes à travers les épreuves que Dieu mit sur leur chemin. Alors j'ai commencé à examiner mon entourage, recherchant cette crainte d’une telle puissance ; Surpris par le résultat, ma consolation fut que nous n'avions sûrement pas dû lire la même parole ;
Alors j'ouvris mon champ de vision dans l’espoir de trouver des hommes ayant une telle crainte de cette parole. Mon cœur fut réjoui de trouver des hommes et des femmes ayant cette volonté égale à la mienne ; cela fut le début de ma formation.
Dans un manque de maturité, j'ai commencé à juger chaque action, voulant condamner cette incompréhension ; mais le Père de toute chose me rappela que je ne suis rien de plus qu’un instrument entre ses mains, alors je lui ouvris à nouveau mon cœur :
Père, J'ai vu les larmes être remplacées par des armes, le sang coulant des crânes laissant échapper des âmes, la mort devenir une chose banale. mes mains se mettaient en prière, implorant une grâce du ciel pour faire taire tous ces sifflements de balle. La guerre est une chose que mon cœur ne peut accepter, mais l’homme trouve cela normal. La jalousie et l’orgueil sont la source de tout mal, ils rendent l'humain sans égal. Nous disons que les animaux sont sauvages, pourtant, jusqu'à nos jours, une harmonie règne parmi eux. À se demander : qui sont les animaux ?
Je me retrouve dans une situation où mon intimité avec toi devient plus étroite, alors je ressens cette présence : elle émane de mon cœur, traverse mes entrailles jusqu'à mon âme ; alors j’ai compris de quoi tu étais capable et comment tu agissais envers ceux qui te cherchent. Notre destin est lié à notre chemin spirituel, afin que nous sachions qu’il y a une puissance au-dessus des ténèbres.
#Godson
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À cœur ouvert :
les ténèbres ,
Ce n'est pas simplement un lieu, mais bien des circonstances que nous créons dans nos vies ; elle suscite l'accès au plaisir de la chair, donnant lieu à la satisfaction à l'encontre du père :
On y croise différents types de profils pratiquant toute sorte de péchés, de la sorcellerie à l'esprit meurtrier ; la frontière pour passer du bon chemin à celui de Lucifer est aussi fine qu'un capillaire. Les différentes portes pour y parvenir sont multiples : la jalousie, la haine, la colère, la drogue, l’alcool, l’orgueil et bien d’autres nous retranchent dans ces baffons inimaginables, personne n’imagine avoir Brutus ou Judas à sa table. Une fois arrivé, une table se dresse entre toi et Satan, les invitations s'accroissent, afin que ton âme y demeure dans un contentement à en être dépendante ; les compagnons sont plus solidaires dans cette voie que dans celle du Christ. car la méchanceté est plus facile à réaliser que de faire la volonté du créateur, beaucoup sont de très bons acteurs ; Mais avec un bon discernement on comprend très vite le script du film. Une fois compris, alors j’ouvris mon cœur :
Seigneur, de même que mon prédécesseur ne regarde pas mes fautes, mais entend mon cœur, il murmure un désir ardent, cherchant un feu dévorant. voulant avec acharnement trouver celui qui délivre du chemin de la mort. Oui, j'ai entendu parler de toi, de tes agissements, de ce que tu avais réalisé dans la vie de tes serviteurs, des délivrances accordées sous le joug d'autres nations, des grâces et des bénédictions renouvelées en plein désert ; Mais j'ai trouvé un souffle nouveau en toi, celui qui ma accordé un toit, alors jai compris que je pouvais faire face à l'adversité, peu importe son intensité, car jai fait de celui que la mort n’a pas su retenir un meilleur avenir ; Renonçons à une vie intérieure : tu donnas accès à un équipement spirituel, un bouclier, un casque, et déposas entre mes mains une épée ; David n’a pas hésité face à Goliath, je n’aurai aucune retenue à mon tour ;
Merci pour cette voie.
#Godson
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La voie,
Un chemin à la croisée d'une vie, on la reconnaît avec discernement ; le fruit des épreuves connues, mais avant d'y arriver il faut reconnaître qu'une pause a été réalisée, pour retrouver toutes les capacités du Saint-Esprit, afin de comprendre chaque élément. Alors à ce moment-là les yeux s'ouvrent d'une autre manière, une autre dimension intervient dans notre vie. L’inconscient devient conscient, ce qui était caché est révélé, le choix d'un ministére commence ;
Ainsi le vrai combat se met en place, on découvre que nos imaginations, ce qui pour nous aurait pu être un film de sciencefiction, est bien réel, les choses se sont corsées sur un plan professionnel ;
Les bénédictions de Dieu ne sont jamais loin de ces enfants, bien au contraire elles se multiplient, mais avec des conditions ; le changement de comportement de certaines personnes se met en place. J'ai le souvenir de ce choix le jour où mon cœur fut conquis par l'amour du Christ, alors les larmes firent que m'on cœur s’ouvrit :
Des études attaquées afin de ne pas connaître la satisfaction, plusieurs mois, jours se sont retrouvés dans l’échec. Connaissant le plan de Dieu, alors une coalition se mit en place. Sabotage, afin de prendre mon âme en otage; Malgré cela, Dieu intervenu à nouveau, créa une voix où les chemins prenaient fin. Alors toujours aveuglé, j'avançais quand même sans connaître la direction ; enfin une première réussite avec un goût amer, mais la victoire avait plus d'importance,il fallait voir et entendre toutes les remarques qui sont venues accompagnées cette journée, alors mes premiers pas dans le monde professionnel furent le début de mon réveil ; j'ai fui les problèmes pensant qu'ils étaient réglés,Alors ils se sont mis à disposition dans l’opération. Mais ce sont toujours les mêmes qui cherchent mon échec sur tous les plans, voir ma réussite leur a donné un goût amer dans la gorge, toujours dans une inconscience, j’avançais avec eux à mes côtés;
le dépouillement, spirituel, matériel fut la voie au final que j'ai connue, j'ai vu ma vie basculer du succès à l’échec d'une manière sournoise, leurs pions se plaçaient d'une manière spectaculaire sur l'échiquier. Malgré cela, Dieu ne s'éloigna point de moi ayant vu plusieurs fois ma vie défiler devant mes yeux; L'espoir fut ma seule espérance, celle que cela s’arrête un jour par n'importe quel moyen.
Leurs actions se multipliaient, sorcellerie, complotage étaient devenus mon quotidien; ayant un but final : mon âme.
#Godson
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La sorcellerie,
En effet, pour beaucoup, elle nous fait penser à un film tiré tout droit d'un polar d'un continent se trouvant de l'autre côté de la Méditerranée, mais non, cela est bien réel. Il faut remonter au temps de l'esclavage pour mon peuple, une pratique courante qui, au début, n'était qu'un chant d'espoir, s'est transformée en pratique macabre. La question se pose : comment cela m'a-t-il été compté ? Effectivement, ma curiosité des événements de ma vie ne me poussa pas vers un livre de féticheur (sorcier) mais vers celui du Christ. Les Saintes Écritures nous enseignent sur beaucoup de choses, des pratiques et nous permettent de discerner les actions de Dieu et celles de Satan (Lucifer). Soyons dans la vérité, toute pratique occulte est bien satanique, peu importe le niveau ou la raison de l’exécutant. Nous faisons tous des choix et chacun d'eux a des conséquences. Cependant, cela étant dit, j'ai vu la main de Dieu intervenir pour mon peuple, un espoir est né. Les pratiquants ne sont pas moindres par conviction mais par décès ; alors j'ouvre mon esprit afin de discerner ce que mon cœur reçoit :
Plus jeune, ayant souvent eu des douleurs crâniennes intenses et des maux de ventre quasi journaliers, de somnolence intense pouvant dormir des heures dans une journée, les antidouleurs (Doliprane – Spasfon) après un certain temps ne faisaient plus effet, une scolarité en échec jadis et une vie de débauche pour accompagner cela, il suffisait que j'ingurgite une chose liquide ou solide, un gonflement de l'estomac systématique. Je n'avais conscience de rien, pour ma part une vie plus que normale ; cela prit fin lorsque mon cœur fit la rencontre du Christ. L'effet escompté n'agissait pas, alors leur constat fut bien décevant. Voilà une première victoire, cela n’était que la partie visible de l'iceberg. Dans une insouciance totale, je continuais ma petite vie sans comprendre la moindre chose, primaire, collège, lycée, vie professionnelle, vie maritale. Mes yeux n'y voyaient que du feu. Pour ma part, il était inconcevable d'une telle chose n’ayant aucune connaissance de ces actions jadis. J'ai le souvenir de la première fois où on avait retiré une pratique de sorcellerie lors d'un voyage en Haïti. En effet, il s’agissait d'un sachet noir contenant je ne sais quoi pour agir sur toute personne dans une certaine zone. D’après ma compréhension, un adulte intervenait et retirait immédiatement le sac attaché à un arbuste (ou un arbre, ce détail est flou). Pour les habitants, rien de choquant.
Mais ce sont effectivement ces dernières années qui m'ont permis de comprendre la scène de théâtre et afin de mieux voir ce qui se passe côté jardin comme côté cour ; lors d'une réunion de famille après un repas, une violente douceur abdominale a rendu chaque bouchée de mon repas. vin encore un second repas, celui qui m'a montré que Judas pouvait se multiplier. à nouveau un repas de famille, mais cette fois-ci je n'étais plus la même personne, ayant des convictions religieuses plus solides, donc une grâce divine plus opérationnelle sur ma personne. Chaque bouchée de mon repas, je voyais leurs yeux se fixer sur moi, attendant le moment fatidique. Il n'y eut aucun moment, mais oui, le goût ne m'échappa. Ayant un amour pour la cuisine avec un palais sensible aux saveurs, je pouvais ressentir à la première fourchette un ingrédient non conforme au repas, mais cela ne m'empêcha pas de finir mon assiette. Ce qui les étonna, stupéfait que nous ne jouions pas dans la même catégorie et que je n'avais aucune peur d'eux. Mais je fus choqué que ces choses puissent m'arriver même étant chez moi, cela réduit considérablement les potentiels agresseurs directs sur ma vie tout en réconfortant mon esprit que l'homme est de nature mauvaise. Mais vous demandez pourquoi manger si j'ai des doutes, je repose ma foi sur les Écritures. La Parole nous dit que peu importe le poison déposé dans notre breuvage ou nourriture, si nous avons la foi cela n'aura aucun effet ; ils ont testé ma foi, si je ne m'abuse, rien n'est fait par hasard, alors nous en rêvons toujours au même projet de leur part. Ce n'est pas ma personne qui est visée, mais bien mon âme. Alors voilà le combat où ma victoire se fait journalière sans aucune crainte.
#Godson
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La crainte,
Ce sentiment confondu avec la peur, un amalgame souvent effectué malheureusement ; alors définissons la différence dans un premier temps : la peur, qui résulte d'un sentiment. Elle a cette capacité de paralyser la personne mentalement, spirituellement, intellectuellement jusqu'à l'état physique. Elle est un poison pour celui qui ne la dompte pas, car elle est aussi un moteur d’adrénaline qui pousse à des prouesses dans des situations improbables. Vous me direz alors : « Qu'est-ce que la crainte ? » Elle est plus subtile, plus douce en théorie, elle est volontaire et choisie. Plusieurs caractéristiques spécifiques en ressortent : le respect, l'ordre, la discipline, l’intégrité. Cela étant dit, nous sommes souvent à n'en faire qu'une définition de ces deux mots. Sans aucune peur, mais avec une crainte, mon cœur s'ouvrit :
Une vie sans crainte, les témoignages pourraient se compter par milliers, mais laissons place à celle de mon esprit. À croire que nous sommes les maîtres de ce monde. Nous pensons qu'il n'y aura aucune demande en fin de vie, nos égarements nous poussent à commettre et à accepter des méfaits inimaginables. J'ai vu à quel niveau les complotistes ont agi afin de faire tomber un homme, réunissant toute leur énergie à déployer un plan macabre. Je vous les dévoile :
conspiré afin de faire accuser à tort un homme d'agression, viol, vol, pédophilie, photo compromettante, vidéo en tout genre et j'en passe car la honte que cela engendre est l'un des objectifs ; vous me direz mais comment cela est possible alors que leur petit manège se résout à payer une personne pour jouer un rôle afin que l’accusation soit plus crédible. Avant que nous allions plus loin, je tiens à souligner que ces cas cités existent réellement, des personnes subissent des actes infâmes envers leur personne, ces coupables méritent d’être devant la justice ; mais là nous parlons de simulations réalisées afin de briser une vie, une carrière, une famille, tout cela par jalousie, une incapacité à faire mieux que l'autre envahit leur esprit et la crainte juridique, morale, spirituelle n’existe plus ; alors leur seul espoir de réussir est de détruire. J'ai vu des entreprises être mises en pièces, des églises connaissent la division, des familles détruites, des vies anéanties, tout cela pour assouvir un désir envieux. Là où je pensais que la paix et la justice étaient des éléments fondateurs de certaines structures, mes yeux se sont ouverts avec un discernement inimaginable. Arriver à comprendre le désir qui obscurcit leur volonté, voir leur manigance se mettre en place, souvent pour certains agissant sous contrainte afin de ne pas être traînés en justice, ils deviennent les larbins d'un autre commanditaire. L'injustice est cachée, en échange de services rendus, des sommes d'argent versées pour faire taire des victimes. Voilà une partie de ma vision d'une vie sans crainte et avec aucune volonté de vouloir changer de vie pour certains car plus leur insatisfaction grandit, plus ils changent de procédé, des attitudes agressives deviennent joviales, des dents serrées deviennent des sourires élastiques, des mains serrées dans l'espoir de vous la couper un jour.
Certains me diront que mon imagination me joue des tours, d'autres pourront vous témoigner de mes dires sans aucune crainte, ni peur de qui que ce soit, et j'ai cet espoir que plus aucune bouche ne reste fermée face à cela car plus nous serons nombreux à les dénoncer, leur agissement ne pourra plus avoir d'effet sur qui que ce soit. Plusieurs générations ont connu cette vie, il est temps que la nôtre mette fin à cela ; divisés pour régner, alors nous serons unis par la force.
#Godson
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La force
Je ne définirai pas ce mot, car il parle à bien des personnes. Il nous demande cette intégration spirituelle et physique à la fois, souvent basée sur nos capacités. Nous oublions parfois que notre créateur intervient dans cette phase importante de ce déploiement parfois surnaturel. J’ai des souvenirs où mes forces physiques ne répondaient plus après des soirées de beuverie où les souvenirs étaient dans une incapacité inimaginable. Mais j’ai trouvé une force au-delà de ma personne pour ne plus jamais me retrouver dans une telle situation, à faire des choix qui me permettent de garder une maîtrise de mes capacités. J’ai souvent remarqué qu’une fois que je quitte une addiction, les appels à y retourner redoublent d’efforts. Mais ce qui m’a stupéfié, ce sont le manque de croyance de ceux avec qui nous partagions ces moments, pensant qu’il est impossible de changer de comportement. Les complots se forment même pour tenter de nous maintenir dans une vie de dépravés, car le changement de vie permet de redorer le blason. Toutes les paroles et comportements désagréables qu’il y a eu à notre égard dans ces moments-là ne sont plus assumés. Alors ils préfèrent nous voir y retourner afin de justifier leurs actions. Mais quelles actions ? À ce niveau de compréhension, mon cœur se réjouit et s’ouvre.
Je vous parle de ces moments où nous sommes tous unis à table une fois notre départ réalisé. Il suffit d’écouter toutes les médisances prononcées et les critiques sur le physique, la vie professionnelle, maritale ; des comportements de moquerie à chaque évolution sociale où la vie offre un changement de statut. Je vous parle de ces freins posés, où nous voyons nos proches intervenir dans nos lieux professionnels, courriers, appels, interventions physiques, afin de nous humilier à tout niveau. Il faut voir à quel niveau de bassesse démoniaque ils s’unissent pour réduire la moindre réussite. Surtout, assister au clou du spectacle : aux rires et insultes lors de l’échec, après que leurs plans ont fonctionné. Mais dans tout cela, Dieu ne cesse d’ouvrir une porte. Il faut lire leurs messages échangés dans leur groupe WhatsApp, écouter leurs audios, entendre les conversations téléphoniques qui vous hérissent les poils. Qui l’aurait cru, qui pourrait croire ? Que la jalousie, à elle seule, pouvait déclencher de tels actes, un complexe d’infériorité, un échec d’une vie professionnelle, pensant qu’il serait bon que les autres subissent la même chose. Alors mon cœur se ferma.
Nous aurions pu croire que seule la jalousie était la source de cela, mais non. Il faut remonter plus loin, encore plus loin. L’enfance est souvent déclencheur de toute chose, où des souvenirs flous deviennent clairs avec le temps, où le désir de nous faire taire par tous les moyens n’a pu fonctionner, car il n’y a pas plus bavard qu’un enfant. Aucun secret de famille n’est retenu. Des paroles claires et utiles à la bonne personne. Malgré les coups de flammes en retour, tout avait été dit en temps et en heure jadis. Alors ma culpabilité se retirait de mon esprit : un changement de cap imminent, une force de vérité envahissait tout mon être. Plus jamais je ne serais le même. La peur fut bannie à ce moment-là. Je pouvais affronter tout type d’adversaire. Mon esprit m’avait équipé pour cela, car ce fut le début d’une succession de vérités sur vérités. Nous sommes nombreux à avoir comparé nos histoires, trouvant des similitudes. Alors, nous aussi, nous avons fait alliance pour la vérité. Tout comme vous avez fait vœu de servir Satan, nous avons fait vœu de suivre Dieu, afin que sa vérité non la nôtre ou la vôtre soit relevée aux yeux de tous. Briser des silences afin que nous protégions nos enfants de vos agissements. Peu importe le prix à payer, nous le ferons, car nous sommes victorieux en tout point. Alors, notre détermination ne fait que grandir de jour en jour. Le nombre évolue exponentiellement, dans un objectif clair et juste. Oui, pour la justice ! Pas la nôtre, mais celle de Dieu. Bonne chance à vous.
"Psaume 113
…6 Il abaisse les regards Sur les cieux et sur la terre. 7 De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il relève l'indigent, 8 Pour les faire asseoir avec les grands, Avec les grands de son peuple.…"
#Godson
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La jalousie
Notre créateur dit lui-même qu'il est un Dieu jaloux :
« Exode 20:5-6 – La Bible Segond 21 (S21) : Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas, car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. »
Alors, l'homme qui dira qu'il n’a aucune once de jalousie en lui est un menteur. De la même manière, nous sommes pécheurs, mais nous ne sommes pas soumis aux péchés.
Le sentiment de jalousie est une action de nos cœurs que rien ne nous oblige à nourrir ni à développer au point de commettre l'irréparable. Il existe plusieurs cas que l'on retrouve dans les Écritures, où nous voyons des actions menées par des sentiments, où des hommes deviennent des animaux : la barbarie et l'ignominie foisonnent à chaque coin de rue.
Effectivement, il existe une bonne jalousie : celle qui te motive, qui ne te rend pas envieux, qui te pousse à aller chercher plus dans tes performances — non pas dans le but de faire mieux qu'un autre, mais pour trouver, toi aussi, le succès dans tes projets. Car ce qui appartient au voisin, nous ne connaissons pas les sacrifices réalisés pour que Dieu lui fasse grâce. Rien ne nous garantit que nous sommes prêts à endurer ces souffrances pour obtenir ces bénédictions également.
Mon cœur a souvent épousé la jalousie jadis, fusionnant avec une possessivité maladive : une périple qui me poussa à faire face à bien des malêtres. Alors, tout mon être se ferma dans l'espoir qu'un jour, mon cœur s'ouvre à nouveau.
Elle est un poison inimaginable. Elle pénétra mes entrailles en me faisant croire que ce que possédaient les autres était mieux que ce que j'avais reçu. Toujours à en vouloir plus, cherchant à démontrer qu’être le meilleur, dans une compétitivité sans fin, était un style de vie.
Mais je fus vite déchanté, réalisant que nous avons ce que nous méritons. Alors, au regard des autres, mes yeux changèrent : je ne percevais plus leurs biens comme inaccessibles, mais comme des récompenses. Je me suis donc mis à chercher la mienne. Passer d'un état d'esprit à un autre me permettait de mieux comprendre ce que je vivais.
Mes actions, ce que j'entreprenais pendant plusieurs années, vivaient dans un échec total : organisation, prévention, rien ne fonctionnait. Lors de mes études, un homme me conseilla sur l'objectif et la manière de l'atteindre, pour être à l'abri des problématiques de l'emploi. Connaissant les barrières qui nous sont imposées, d’une part par nos origines, et d’autre part par le jugement perpétuel qui pèse sur nous depuis la libération de l'esclavage, mon esprit comprit qu'il avait déjà acquis une expérience pour pouvoir me guider ainsi.
Je me hâta alors de suivre le chemin engagé. En aucun cas, je ne pensais que cela suffirait à déclencher une suite successive de malheurs. Le diable y vit un objectif : par tous les moyens, peu importe l'instrument utilisé, l'échec de mon succès était sa principale décision.
Avec un regard plus large, de nos jours, mon pasteur m'enseigna que l'homme rend des actions, mais qu'il est guidé par deux possibilités. À nous de le savoir avec discernement.
Mais, me croyant à l'abri de tout, je vis une chute de plusieurs étages, voyant avec quelle détermination il s'engageait dans ma vie. Après avoir passé le cap des études, une vie professionnelle s'engageait dans un tumulte. Poste après poste, le problème restait le même : un sabotage sans cesse, jusqu'au jour où mon esprit me guida à trouver la source du mal.
La chute ne fut pas meilleure non plus. En regardant loin, je ne voyais pas ce qui était au plus proche. Alors, c'est une vie de prière qui commença, comprenant que je ne pouvais rien faire par moi-même, que seul notre créateur pouvait agir afin que mon cœur ne se ferme pas.
Elle demeura toujours présente, car je percevais sa présence. Mais, de nos jours, je suis équipé pour faire face.
#Godson
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L'immaturité
Cela me fait référence à un passage des Écritures que l'on retrouve dans Ecclésiaste 3, versets 1 à 8 :
« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux :
un temps pour naître, et un temps pour mourir ;
un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ;
un temps pour tuer, et un temps pour guérir ;
un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ;
un temps pour pleurer, et un temps pour rire ;
un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ;
un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres ;
un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ;
un temps pour chercher, et un temps pour perdre ;
un temps pour garder, et un temps pour jeter ;
un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ;
un temps pour se taire, et un temps pour parler ;
un temps pour aimer, et un temps pour haïr ;
un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. »
Il était nécessaire que je partage ce récit afin que nous soyons dans le même état d’esprit de compréhension.
Effectivement, il y a une saison pour tout, mais certaines saisons perdurent au-delà de la limite prévue : une phase appelée immaturité.
Les actions et les paroles ne correspondent en aucun cas à la situation, encore moins à l’âge de la personne ou à ses années d’expérience.
Nous sommes dans une inquiétude face à cette catégorie de personnes. Où est le sérieux ?
Souvent, nous percevons cela avec discernement, car croire être mature ne prouve en rien qu’on le soit.
Les épreuves de la vie démontrent notre niveau d’engagement et d’intervention. Dieu ne confie pas des responsabilités aux enfants, ni physiquement, ni intellectuellement, ni spirituellement.
Alors, mon esprit guida mon cœur à s’ouvrir :
Une phase de la vie a fractionné mon histoire, où nous voyons les effets s’effacer de l’adolescence à la jeunesse tout en entrant dans la phase adulte.
Souvent retrouvée dans mes relations qui ne perduraient pas, extrêmement éphémères pour certaines, il n’y avait aucune recherche de projection d’avenir , juste le profit de l’instant « t ».
Jusqu’au jour où ma vie croisa celle de « Brutus ». On ne s’y attend jamais, encore moins à celle de « Judas ».
Mais restons sur la première phase : je n’ai pas fait le choix de l’être, les circonstances m’ont forgé dans une expérimentation de la vie qui m’a fait prendre conscience que ce qui m’entoure n’est pas tout beau, tout rose.
Nous vivons dans une jungle : tout n’est qu’une question de survie.
Pendant un certain temps, nous sommes sous une protection dite « parentale », puis très vite viennent les premières expériences où il est nécessaire de prouver son niveau d’implication et sa volonté de réussir.
Être manager aussi jeune m’a permis de prendre rapidement des responsabilités et de l’expérience dans une société qui ne fait aucun cadeau.
Mais j’ai pris conscience que ceux qui me jugeaient d’immature sont ceux qui n’ont aucune maturité, pensant qu’à leur âge ils seraient capables de se gérer émotionnellement et physiquement, croyant qu’ils ont souffert plus que les autres pour justifier leur enfantillage.
À l’organisation de mon mariage, une expérience me fit prendre conscience de cela : deux semaines avant le jour "J", on brûla le domaine que j’avais réservé.
Cela ne fut que le début d’une aventure face à des adultes ayant fait le choix de servir Satan.
Puis, avec le temps, je saisis plus de choses. Une fois le cap du mariage passé, je constatai des meubles cassés à mon domicile en mon absence, des visites ayant pour objectif de me ralentir dans la progression de mon succès, des habits neufs retrouvés déchirés, certains volés, des bijoux jamais retrouvés.
À croire que je travaillais pour eux.
La jalousie, mêlée à un sentiment d’échec pour certains, m’a laissé un arrière-goût des plus désagréables.
Une situation plutôt confortable à cette époque a suffi pour les mettre dans une position inimaginable.
Leur plan était que ma vie soit un perpétuel échec sur échec, alors que Dieu avait prévu autre chose.
Mais cela ne les a pas ralentis. Peu importe le lieu où j’habitais, la distance n’a jamais été un frein pour eux, jusqu’à ma prise de conscience de tous leurs agissements.
À ce moment-là, c’est une guerre qui commença.
Sa terminaison est déjà comptée, mais il est nécessaire que je la fasse, sinon ce serait leur donner du poids à leurs actions.
Plus j’avance, plus je me rends compte que les « actionnaires » n’ont eu aucun scrupule dans leurs agissements, sur tous les plans.
Pour certains, ils furent frappés par la main de Dieu ; pour d’autres, cela ne les décourage pas, pensant que la fin des choses serait ma mort.
Mais l’histoire ne se finira pas ainsi. Malheureusement pour eux, le nombre des hommes de Dieu grandit, pendant que nous assistons aux cérémonies mortuaires des serviteurs de Satan.
#Godson
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La mort
Deux simples mots suffisent à faire trembler le plus fort d’entre nous.
Elle ne prévient en rien, obéissant à une seule loi, prendre la vie.
Beaucoup vivent difficilement cette réalité.
L’acceptation du départ d’un être cher est une phase de la vie assez dure.
J’ai perdu des êtres chers, mais je n’ai pas le souvenir d’une réelle acceptation de leur mort.
Je n’étais pas dans la joie, mais je n’avais pas non plus cette douleur que je voyais chez certains.
Mon esprit a été conditionné depuis mon enfance à savoir qu’après la mort, il y a une autre vie.
C’est sûrement ce qui a atténué ma peine.
J’ai souhaité pouvoir ressentir ce que les autres vivaient, mais rien n’y faisait.
Peu importe la relation que j’avais avec la personne, cela ne changeait rien à mes sentiments face à son départ.
« Suis-je sans cœur ? » a été une de mes questions pendant longtemps.
Mais plus tard, j’ai compris que Dieu n’accorde que ce que l’on peut supporter.J’ai donc accepté la mort comme la vie : un passage d’un état à un autre.
Alors, mon cœur s’est ouvert :
J’ai vu les dégâts qu’elle pouvait causer depuis ma jeunesse :
une famille détruite, car les morts laissent derrière eux des secrets jamais avoués,
des décisions à prendre dans le désaccord, des guerres d’héritage…
Je n’oublierai jamais le premier départ que j’ai vécu.
Encore aujourd’hui, il ne se passe pas une semaine sans qu’un souvenir de lui ne me revienne.
C’est souvent un sourire plutôt que des larmes.
Certains traits de son caractère me sont parvenus le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre.
Mais parlons de son effet dans ma vie pour comprendre qu’il existe des morts non prévues mais provoquées.
J’ai connu plusieurs nuits où mon esprit accordait une danse à la mort,
dans l’objectif d’en être le meneur.
Parfois, je me réveillais en sursaut, ayant échappé de peu à la fin de ma vie.
Ce sentiment d’être étouffé en plein sommeil, de sentir son corps ne plus répondre à sa volonté,
le cerveau qui réclame une action, mais plus aucun muscle ne réagit…
Une respiration après l’autre, la seule que je maîtrise à ce moment-là.
Comme paralysé, mais conscient entendant, ressentant la chaleur ou la froideur de la pièce.
Puis vient le mot de délivrance : « Jésus ».
À ce nom seul, les premières réactions reviennent : un doigt bouge,
puis soudain la liberté mon corps reprend ses activités,
les battements du cœur, la respiration, le mouvement.
Une impression de sortir d’un coma artificiel.
J’ai compris que cette mort-là n’était pas inscrite dans le plan de Dieu.À cette époque, mes nuits étaient très courtes.Je consommais de la drogue, je dormais rarement plus de quatre heures par nuit,
tout en travaillant dans un métier physiquement exigeant.Mais la main de Dieu ne s’est jamais éloignée de son enfant.Puis ces nuits ont cessé.Pensant avoir remporté la victoire, je croyais que c’était dû aux produits stupéfiants,et j’ai augmenté ma consommation pour apaiser mes nuits
oubliant que c’était « Jésus » qui m’avait délivré.La mort passa alors par une autre porte, puisque celle-ci était fermée.Un esprit de suicide venait à moi dans les moments de solitude.
Plus d’une fois, j’ai entendu le diable me murmurer à l’oreille,
me montrant toutes les manières d’en finir avec mes souffrances.Plus d’une fois, j’ai attenté à ma vie inconsciemment,mais la main de Dieu est restée sur moi.
J’ai pris conscience qu’il fallait réduire ma consommation de produits illicites,
jusqu’à l’arrêt total.
Une autre porte de ma vie venait de se fermer.Alors, l’ennemi employa d’autres chemins plus spirituels, mais bien réels.Des personnes cherchaient à me nuire, entre complots et sorcellerie.
Mais tous leurs plans échouaient, encore et encore.Alors, la peur de la mort m’a quitté.
Je n’ai plus eu peur de perdre la vie le jour où j’ai compris que je n’en avais aucun contrôle.Les choses ont changé quand j’ai lu les histoires des hommes de Dieu,voyant ce qu’ils avaient traversé.
J’ai compris que je n’étais qu’à la Genèse du chemin.
Le Seigneur m’a fait comprendre qu’Il donnait les armes nécessaires pour faire face à la mort
quand elle ne vient pas de Sa volonté :
la prière, le jeûne, la méditation et le discernement.
Ce sont les piliers d’une vie spirituelle guidée par Son Esprit.
Et si mon jour devait arriver, alors voici ce qu’Il dit :
1 Thessaloniciens 4:16
Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange,
et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel,
et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
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Le respect,
Je connais très peu de mots ayant autant de définitions, il est inculqué dès le jeune âge. Une transmission tout comme un héritage, avec des principes bien ancrés. D’un pays à un autre, les codes changent, ce qui est respect ici ne l’est pas ailleurs. J’ai pour principe d’éducation qu’on ne regarde pas les aînés dans les yeux, ayant reçu cela d’une grand-mère. Pourtant, en Occident, ne pas regarder dans les yeux son interlocuteur est signe d’un manque de respect, d’une personne désintéressée. Il en existe différents exemples comme cela, mais ce qui frappa mon esprit est la définition de la liberté que j’ai reçue lors de mon premier cours d’éducation civique au collège. Depuis, je n’ai plus jamais vu la chose sous le même regard :
« La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. »
Nous sommes libres de faire ce que bon nous semble, mais elle a une limite au moment où tu franchis celle d’un autre. Alors, je suis allé chercher celle du respect dans le dictionnaire pour comprendre où commençait le respect et où il se finissait. À ma grande surprise, il ne s’agit pas d’âge, de religion, ni même de classe sociale :
« Un sentiment qui porte à accorder à quelqu’un de la considération en raison de la valeur qu’on lui reconnaît. »
Ayant pour considération mon semblable à la même valeur que moi, car notre créateur nous estima tous de la même manière, sans distinction, alors j’ai compris que certains se valorisaient plus, pensant être supérieurs à ma personne pour se permettre d’être irrespectueux. Je me suis posé la question : sommes-nous face à un manque d’éducation ? À l’absence de parents ? Mais l’éducation est faite par plusieurs facteurs : celle de la vie, parentale, scolaire, sans oublier spirituelle. Donc, peu importe le chemin, nous sommes tous éduqués d’une manière ou d’une autre.
Alors, il m’est impossible de refaire l’éducation d’une personne dans son entièreté, mais il est dans mon pouvoir de lui inculquer les limites de sa liberté sur ma personne. Être victime d’un manque de civilité peut amener à être reconnu coupable aux yeux de la loi. Oui, nous en subissons tous, mais rien ne nous oblige à les accepter, surtout à ne pas les dénoncer afin qu’elles ne perdurent en rien. Nous sommes tous amenés, par mégarde, à commettre le mauvais pas, mais nous ne sommes pas tous adeptes à prendre plaisir à fomenter, à plusieurs niveaux, un manque total de respect vis-à-vis de notre semblable.
Alors oui, je vais vous conter certains événements qui ont marqué mon esprit plus qu’un autre, et qui ont permis que mon cœur s’ouvre :
Pour certains, ils considèrent que ce ne sont que des actes sans conséquence, mais la réalité est loin de nourrir leurs rêves éveillés. Entre l’acharnement contre la réussite de mes projets et le dévouement de ces personnes à commettre l’irréparable, le choix d’exemples foisonne entre mes doigts sur mon clavier. Celle qui est la plus courante est celle face à ma couleur de peau dans le monde du travail. Jadis, nos curriculum vitae ne s’accompagnaient pas de photo, donc nous étions appréciés pour nos compétences, malgré nos noms de famille qui laissaient un indice pour certains, devenant un frein pour d’autres.
Le mien a des origines hébraïques, rien à voir directement avec mon pays en premier lieu. Je me rends aux entretiens physiques ou en visio après le passage « covidial » qui a ouvert une porte à cela. Lors d’un entretien, mes oreilles bien ouvertes apprécièrent la réflexion de la recruteuse : « Ah, mais c’est un noir. » Bien sûr, en aucun cas je fus accepté. Donc les compétences sont réunies, l’expérience également, sans parler des appétences et de la motivation du candidat. Pourtant, nous sommes face à une catégorie de personnes manquant de certains principes et valeurs morales de leur personne envers la mienne.
Je ne fais jamais le « Caliméro » : une porte se ferme, si cela est nécessaire, avec l’aide de DIEU, j’en « défonce » une autre, avec une détermination à te faire savoir que ta limite est atteinte. Je ne vous raconte pas toutes les réflexions et comportements que nous pouvons subir, même si nous avons été ajoutés à une équipe pour que le quota « d’étrangers » soit réalisé. Je rends grâce à Dieu, car notre présence est remarquée tout autant que notre départ. Ils ne le diront jamais, mais les chiffres parlent pour nous.
Parfois, nous n’avons pas besoin d’aller bien loin pour voir agir une personne avec un comportement inapproprié : il suffit de voir nos familles. Le manque de considération, car nous n’avions pas fait les bonnes études (le plan de Dieu n’est pas le vôtre, parents), pas choisi la bonne épouse (ils détruisent votre mariage), détériorent votre matériel afin de vous ralentir dans votre progression — des comportements enfantins sans queue ni tête.
J’ai espoir que Dieu dise un mot avant la fin, car si les hommes condamnent cela et non notre créateur, alors ?
« Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu et respecte ses commandements, car c’est ce que doit faire tout homme. »
Ecclésiaste 12v13